JE CROIS QUE JE NE POURRAIS JAMAIS

Spectacle d’après Le diable probablement de Robert Bresson. Festival Premières, Théâtre National de Strasbourg. Juin 2005





Guillaume Vincent, issu de la première promotion de la section mise en scène du TNS, présentait Je crois que… dans le cadre du Festival Premières à Strasbourg. En assistant à ce Work in progress, on a le sentiment que Guillaume Vincent s’inscrit dans la lignée des cinéaste de La Nouvelle Vague. Impossible de séparer le texte de l’écriture scénique. C’est brillant, avec une esthétique très personnelle, entre le cinéma (ce fut la première formation de Guillaume Vincent) et la peinture. Là encore il y aune idée scénographique qui s’impose immédiatement : un écran sur lequel sont projetées des images vidéo où s’inscrivent des mots, de brefs commentaires, des dates souvent significatives de la vie politique en France-21 avril 2002-29 mai 2005. Derrière l’écran, les acteurs nous apparaissent comme les personnages d’un tableau. Dans ce spectacle aux accents pamphlétaires, Guillaume Vincent parle de lui, de sa génération avec ses doutes, ses inquiétudes, son mal d’être. D’ailleurs, la première date qui apparaît sur l’écran est celle de sa date de naissance : 1977.

Chantal Boiron - UBU (Revue Théâtrale Européenne)

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